A tout seigneur, tout honneur. Marcel Gotlib est, comme le dit L’Express à la Une du numéro spécial qui lui est consacré, l’inventeur de la BD adulte. En 120 pages, retour complet et détaillé sur la vie, l’œuvre de ce sacré bonhomme qui a fait et continue à faire le bonheur de générations de lecteurs de BD, mine de rien, discrètement mais avec générosité et talent.
Marcel Gotlib, pour ses « vieux » lecteurs, c’est Pilote et les Dingodossiers. On peut difficilement aujourd’hui appréhender le choc culturel provoqué par ces dossiers sur des esprits tendres mais ouverts, nourris à Lucky Luke, Tintin, Spirou, Blueberry, Astérix et autres classiques. De quoi ? Un auteur taquin et rebelle qui avec Goscinny (le même que le Gaulois ? Ah bon.) se lance dans un délire total qui fait mouche et que, d’une semaine sur l’autre, on attend comme un souffle nouveau. D’accord, ça n’a pas fait comme le rappelle Gérard Viry-Babel qui signe un très grand nombre d’articles du supplément, un tabac immédiat. Mais le loup était dans la bergerie. Gai-Luron c’était dans Vaillant en 1964. Pas le même lectorat. On le découvrira plus tard. Sa reprise par Fabcaro est un bonheur.
Le hasard a rappelé à mon bon souvenir un excellent album du trio d’Oscar Peterson à son apogée.
Enregistré dans un club de Chicago (London House) en 1973, la magie de l’enregistrement nous transporte et on s’y croit!
L’album a obtenu en 1975 le Grammy du meilleur enregistrement public d’un groupe. Oscar est accompagné par Joe Pass à la guitare et par mon bassiste préféré (et infiniment regretté), Niels-Henning Ørsted Pedersen (NHOP)…
C’est excellent dès le début (Blues Etude), mais j’ai choisi de mettre en avant Easy Listening Blues parce que j’adore la spontanéité, la complicité avec l’assistance; notamment quand un spectateur se met à lancer «Been a long time Mama» (après 1min30)…
Les logiciels tueurs de pub sèment la terreur sur Internet
Toute l’économie de la Toile est menacée par l’utilisation des bloqueurs de spots. Des millions d’internautes excédés les installent sur leurs machines.
Sur TSF-Jazz, l’animatrice Laure Albernhe a repris le titre d’un album de Bill Evans pour une émission hebdomadaire permettant de partager l’univers musical (jazz) d’une personnalité.
La publication des podcasts des émissions nous permet de retrouver ces séquences, même si on les a ratées… (Ajout de mars 2021 : le site podcloud.fr en propose une riche collection)
Ce printemps, j’ai particulièrement apprécié l’émission dédiée à l’ambassadeur de Suisse à Paris, Bernardino Regazzoni.
Je me suis offert la soirée de pré-ouverture du Montreux Jazz 2016.
Avant l’entrée en scène de Charles Lloyd
Outre que ce n’est pas vraiment donné, le festival nous encourage vivement à utiliser les transports publics. Dans mon cas, pour rentrer, laissant l’auto au P+R d’Yverdon, cela signifiait de prendre le train quittant Montreux à 23h48. Raisonnable… apparemment!
Le Festival de jazz de Montreux s’est ouvert un jour en avance… avec une soirée «vintage».
Charles Lloyd, invité prestigieux de la première édition en 1967, était de retour ce jeudi soir. L’énergie, la subtilité et la malice du saxophoniste américain nous valent un superbe début de soirée.
scène du Casino Avant l’entrée en scène de Charles LloydLire la suite →