Mamma mia, quelles découvertes!

Comme mentionné dans l’article précédent, j’ai épuisé mon forfait d’activités. Aujourd’hui, je m’apprête donc à sortir mon porte-monnaie ou à profiter d’offres gratuites.

Je commence par un incontournable (absent de l’offre du passeport) : le Musée ABBA.

Même si j’ai possédé une compil’ vinyl à leur époque de gloire (il y a env. 40 ans !), ce n’est pas la musique que j’écoute de prime abord. Mais tout le monde affirme qu’il faut voir ce musée. J’y vais donc de 30 Frs d’entrée, auxquels j’ajoute rapidement 2.50 Frs pour l’audio-guide indispensable si on ne veut pas passer son temps à lire les panneaux (en suédois et en anglais) ; l’audio-guide existe en version française, c’est plus confortable.

Rien à dire, le musée est très complet, on y apprend tout sur le groupe, sa création, son travail, ses succès et sa séparation. Leur studio chez Polar a été reconstitué, si on est un peu extraverti, on peut s’enregistrer en Karaoké, se filmer en train de danser ou même s’intégrer au groupe (le 5e élément, donc…) et se produire sur une scène.

Bref, c’est cher et au bout du compte, on en a pour son argent. J’y ai appris au passage que les musiciens du groupe (avec leur manager) sont les auteurs de leurs chansons et qu’ils avaient tous débuté dans des groupes ayant connu un bon succès local (vu l’époque, c’était un peu à mi-chemin entre du Hugues Aufray suédois et du jazz, selon les cas). Bref, il faut leur reconnaître le talent d’avoir su créer une belle collection de tubes avec des ingrédients variés, sans reproduire un système. Ça mérite quand même le respect. Corollaire de la visite, on passe le reste de la journée avec des airs d’ABBA dans la tête 😉

Pour le reste, j’ai d’abord puisé dans l’offre gratuite des musées. J’ai entendu du bien du Musée d’art moderne et c’est vrai que ça vaut le détour. Les collections du musée sont visibles gratuitement ; on ne paie que si on veut voir les expositions temporaires.

Edvard Munch : portrait de l’auteur danois Helge Rode

Les salles sont organisées chronologiquement et il y a de belles choses (je ne mets que des échantillons). Le lieu est convivial, il y a bien du monde, la cafeteria est sympa et propose du vrai café à un tarif très raisonnable.

Cerise sur le gâteau, il y a une exposition monumentale dans le parc voisin : le paradis fantastique offerte par les auteurs (Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle).

Pour finir la journée, j’avais envie de parcourir un quartier « neuf ». Quand on arrive en avion, on comprend qu’il y a une vraie évolution urbanistique. Google m’ayant conseillé Hammarby-Sjöstad (à l’est de Södermalm), je m’y rends et ne suis pas déçu. Les environs du canal reliant la Baltique et le Lac Mälaren (un mètre plus haut, d’où l’existence d’une écluse) sont charmants, même si l’eau n’est pas ragoûtante (d’ailleurs personne ne semble s’y baigner).

Tout à côté, une moraine glacière a créé une colline à laquelle est adossée une grande école primaire en brique rouge et tout un quartier d’immeubles locatifs récents, dense, mais très arborisé et peu encombré de voitures (comme de plus en plus souvent dans les grandes villes, les habitants de déplacent en bus, bateau, train ou métro).

Pour conclure en beauté, je profite d’un excellent repas indien à un tarif très raisonnable pour la qualité.

Restaurant Namaskaar

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