Il aura fallu que j’atteigne la septantaine pour faire mon premier railtrip avec Interrail… Pour cette initiation, j’ai choisi une formule 7 jours sur un mois.
Tant qu’à faire, autant opter pour des coins où je n’avais honteusement pas mis les pieds.
Sur 15 jours, j’ai décidé de découvrir Vienne, Prague, Bratislava et Munich.
Seconde journée sur le sentier bleu. Toujours au départ de Vernazza, la destination est cette fois Corniglia. C’est le seul des villages des Cinque Terre à n’avoir pas de port, car il est situé sur un éperon rocheux.
Je ne connaissais absolument pas Saint-Gall et sa région avant d’y faire cette très brève incursion… Pas même un passage dans le cadre d’un cours de répétition militaire !
Ma grille de lecture romande m’a bien trompé. La ville est bien différente de ce à quoi je m’attendais (et en mieux, évidemment !).
Au moment de préparer une journée d’excursion à proximité de Saint Gall, j’ai eu les yeux plus grands que le ventre (et surtout sous-estimé l’ampleur de la dénivellation, même à la descente).
Il faut dire que la journée avait mal commencé : ma piètre maîtrise de l’automate à billet m’a fait rater mon train et perdre une heure 😉
Pour cette excursion au Chapf, je profite d’une carte journalière « dès 9h » de la communauté tarifaire Ostwind (20 CHF).
Comme l’automne dernier pour mon retour à Dijon, je profite d’un coup de pouce d’Airbnb qui récompense mes bons et loyaux services (Superhost).
Tant qu’à faire, j’opte pour l’exotisme indigène et planifie un saut de puce dans l’Est de la Suisse. Cela marque aussi la reprise des virées ferroviaires (billets dégriffés) adaptée à un séjour dans une ville cherchant à limiter le trafic automobile (et compliquant le parking…).
Je prends possession de mon logement en fin d’après-midi et me prépare à une balade au centre pour un repas découverte dans une institution locale : Barz (13 pts Gault et Millau).
Jeudi en fin d’après-midi, avant de me rendre au Zénith, je me suis demandé ce qu’était devenu un monument de la gastronomie dijonnaise, qui avait contribué à mon initiation : le restaurant de Jean-Paul Thibert.
À l’aube des années 1990, ma femme et moi sommes tombés sous le charme de la finesse et de la créativité du chef, plaisamment mise en valeur par les conseils avisés du sommelier. Je me souviens de la découverte d’un Coteau de l’Aubance qui nous a été proposé pour accompagner le dessert… et dont le sommelier est allé décoller l’étiquette pour nous la remettre à notre départ !
J’ai ainsi appris que le couple Thibert* a remis son restaurant en 2001 à Stéphane Derbord qui a officié dans ces lieux jusqu’à fin 2019. Depuis, le restaurant de la Place Wilson est tenu par Tomofumi Uchimura sous l’enseigne Restaurant Origine, pas de chance pour le timing.
Je découvre in extremis que l’Origine propose un menu Surprise à 35 € du mardi au vendredi à midi. Et j’ai la chance d’obtenir un couvert pour vendredi !
* Jean-Paul Thibert a ouvert son restaurant en 1985. Clé d’Or Gault et Millau en 1987, il a aussi obtenu une étoile au Michelin en 1988…
Jeudi, il fait gris à Dijon (mais sans pluie). Temps adapté à une journée « shopping ». Je ne vais pas faire le détail de mes achats, juste relever deux commerces que j’ai appréciés :
tout près du logement que j’occupe, la boulangerie de Gérard Le Foll, rue Buffon ; petit assortiment, mais excellent, notamment la baguette tradition
pas très loin, Ciel rouge, disquaire (mais pas que), très bon connaisseur dans le domaine du rock (mais pas que)