Après le gel imposé par la pandémie de Covid-19, j’étais impatient de reprendre et développer ma consommation culturelle, vilaine expression pour désigner le plaisir d’assister à des concerts.
Après avoir amorcé le processus à Lucerne dans les mois précédant la pandémie (Andris Nelsons, Martha Argerich, Igor Levit), j’ai pris l’initiative de m’abonner aux Grands Concerts de l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) pour la saison 2021/2022. Retraité, je me suis accordé un abonnement Allegro (8 concerts) à une excellente place au balcon.
Mon premier concert à Lausanne (dans la salle Métropole) correspondait à l’entrée en fonction de Renaud Capuçon comme directeur artistique de l’OCL.
Samedi 9 novembre, par un temps de saison, je suis retourné à Lucerne. Après avoir goûté au confort acoustique et visuel du KKL avec Andris Nelsons et le Gewandhausorchester de Leipzig, j’ai décidé de m’offrir un concert avec Martha Argerich!
À la faveur d’un passeport Musées suisses et d’une carte journalière réservée depuis longtemps, par un temps exécrable… j’ai choisi de retourner au Musée des Beaux-Arts de Bâle, dont les collections sont tout simplement impressionnantes !
Parcours au hasard en commençant par le 2e étage de l’ancien bâtiment (le nouveau attendra un peu).
Cet été, j’ai voulu retourner au Festival de musique de Lucerne… après 46 ans!
J’ai en effet effectué mon école de recrues à Emmen et j’ai profité d’assister à deux concerts prestigieux à un tarif très raisonnable : Karajan et le Berliner Philharmoniker et Karl Böhm avec le Wiener Philharmoniker. C’était évidemment dans l’ancienne salle de concert dans un cadre peu adapté à l’importance de l’événement…