Au moment de préparer une journée d’excursion à proximité de Saint Gall, j’ai eu les yeux plus grands que le ventre (et surtout sous-estimé l’ampleur de la dénivellation, même à la descente).
Il faut dire que la journée avait mal commencé : ma piètre maîtrise de l’automate à billet m’a fait rater mon train et perdre une heure 😉
Pour cette excursion au Chapf, je profite d’une carte journalière « dès 9h » de la communauté tarifaire Ostwind (20 CHF).
Comme l’automne dernier pour mon retour à Dijon, je profite d’un coup de pouce d’Airbnb qui récompense mes bons et loyaux services (Superhost).
Tant qu’à faire, j’opte pour l’exotisme indigène et planifie un saut de puce dans l’Est de la Suisse. Cela marque aussi la reprise des virées ferroviaires (billets dégriffés) adaptée à un séjour dans une ville cherchant à limiter le trafic automobile (et compliquant le parking…).
Je prends possession de mon logement en fin d’après-midi et me prépare à une balade au centre pour un repas découverte dans une institution locale : Barz (13 pts Gault et Millau).
À l’heure où le CD est ringard et le vinyle réduit à un support confidentiel, limite élitiste, il est fatal de recourir (de s’abonner) à une plateforme de musique en ligne.
J’ai d’abord expérimenté Google Play Music, séduit prioritairement par la possibilité d’y héberger mes propres fichiers, car j’ai des goûts parfois pointus qu’aucune plateforme en ligne ne comble… Google offrait d’accueillir jusqu’à 50’000 titres de sa collection personnelle (et d’en profiter pour ses playlists).
À un moment donné, j’ai opté (aussi) pour Qobuz, dont le projet me semblait sympathique, mais l’offre était très limitée, même en jazz, et ne proposait pas l’hébergement de ses propres fichiers.
J’ai été avisé par une notification que le facteur (ou la factrice) me livrerait ce matin une lettre recommandée en provenance d’Inde ; pour ne rien cacher, il s’agit de 250 g de Chai. Or, alors que je n’ai pas quitté mon domicile de la matinée, je reçois ça :
Après une pause malvenue (annulation du Grand Concert du 16 décembre en raison de cas de Covid au sein de l’orchestre), la saison reprend pour moi ce 13 janvier sous le signe de la jeunesse.
Pour l’occasion, l’OCL est dirigé par Anja Bihlmaier, jeune cheffe allemande résidant à La Haye (NL).
La jeune Maestra dirige d’abord Stride, une œuvre de Anna Clyne en création suisse. La pièce est articulée en 3 mouvements déconstruisant et réordonnant des fragments de la 6e symphonie de Beethoven. C’est à la fois moderne, mais aussi mélodieux par moments et l’orchestre* comme sa cheffe prend plaisir à jouer d’une sorte de Rubik’s Cube musical…
*sans les vents
Tout au long de la soirée, Anja Bihlmaier tisse une remarquable complicité avec les musiciens et cela s’accompagne de nombreux sourires que le public perçoit même sans distinguer la visage de la cheffe 😉
Jeudi en fin d’après-midi, avant de me rendre au Zénith, je me suis demandé ce qu’était devenu un monument de la gastronomie dijonnaise, qui avait contribué à mon initiation : le restaurant de Jean-Paul Thibert.
À l’aube des années 1990, ma femme et moi sommes tombés sous le charme de la finesse et de la créativité du chef, plaisamment mise en valeur par les conseils avisés du sommelier. Je me souviens de la découverte d’un Coteau de l’Aubance qui nous a été proposé pour accompagner le dessert… et dont le sommelier est allé décoller l’étiquette pour nous la remettre à notre départ !
J’ai ainsi appris que le couple Thibert* a remis son restaurant en 2001 à Stéphane Derbord qui a officié dans ces lieux jusqu’à fin 2019. Depuis, le restaurant de la Place Wilson est tenu par Tomofumi Uchimura sous l’enseigne Restaurant Origine, pas de chance pour le timing.
Je découvre in extremis que l’Origine propose un menu Surprise à 35 € du mardi au vendredi à midi. Et j’ai la chance d’obtenir un couvert pour vendredi !
* Jean-Paul Thibert a ouvert son restaurant en 1985. Clé d’Or Gault et Millau en 1987, il a aussi obtenu une étoile au Michelin en 1988…
Jeudi, il fait gris à Dijon (mais sans pluie). Temps adapté à une journée « shopping ». Je ne vais pas faire le détail de mes achats, juste relever deux commerces que j’ai appréciés :
tout près du logement que j’occupe, la boulangerie de Gérard Le Foll, rue Buffon ; petit assortiment, mais excellent, notamment la baguette tradition
pas très loin, Ciel rouge, disquaire (mais pas que), très bon connaisseur dans le domaine du rock (mais pas que)
La soirée était déjà entamée à mon arrivée à Dijon. Juste le temps de parcourir rapidement la sélection de bonnes tables que j’avais préparée avant mon départ.
La proximité géographique me fait opter pour le restaurant L’Arôme, rue Jean-Jacques Rousseau, tout à côté de la Place de la République.