Buveur invétéré d’espresso, je découvre et apprécie l’univers du thé depuis quelques années.
Les initiés savent évidemment qu’il faut en réalité parles des thés (et boissons apparentées comme le rooibos, infusion sans réel rapport). Il faut alors distinguer les thés noirs (oxydés) et les thés verts, dont l’oxydation est bloquée. Les Chinois sont de très grands consommateurs de thé vert. Je vais être clair, à part quelques très rares exceptions, on évite le conditionnement en sachets (il s’agit trop souvent de fragments ou poussière de feuilles de piètre qualité)
Parmi la gamme des thés verts, les perles au jasmin méritent le détour.
Évitant le perfectionnisme, je renonce à sa préparation avec un Gaiwan… En fait, je me contente d’une simple tasse à thé et même d’une pince à thé ordinaire (on peut aussi déposer les perles au fond de la tasse, sans aucun filtre; c’est juste une question de confort).
Je prépare mon thé en infusant 1,5 g de perles (10 à 12 perles) pendant 4 bonnes minutes dans une tasse de 2 dl d’eau à 80 °C (les thés noirs demandent une eau bouillante, pas les verts, surtout pas…). Hérésie pour certains, j’y ajoute un soupçon de sucre (mais vraiment très peu !).
Les spécialistes recommandent de « recharger » d’eau chaude (80 °C) son thé vert. En fait, la première tasse est loin d’être la meilleure, les suivantes perdant en amertume et gagnant en finesse de goût ! À mon avis, la troisième tasse est la meilleure (j’en bois très rarement davantage).
Pour mieux s’informer à propos des perles de thé vert au jasmin, je recommande l’écoute d’un épisode du podcast « Un thé, un voyage » qui y est dédié.
Encore une dernière chose : j’ai appris avec intérêt que l’excellente boutique en ligne teatime.ch est neuchâteloise (Cressier). Je vous suggère vivement de parcourir son site.