Il aura fallu que j’atteigne la septantaine pour faire mon premier railtrip avec Interrail…
Pour cette initiation, j’ai choisi une formule 7 jours sur un mois.
Tant qu’à faire, autant opter pour des coins où je n’avais honteusement pas mis les pieds.
Sur 15 jours, j’ai décidé de découvrir Vienne, Prague, Bratislava et Munich.
Pour mon premier jour, j’ai été gâté : J’ai appris par hasard une fois dans le train pour Zurich que celui pour Budapest (que j’emprunte jusqu’à Vienne) ne circule plus durant quelques jours peu avant Innsbruck.
Du coup, transbordement des 300 voyageurs dans des cars bondés à Landeck pour rejoindre Ötztal.
Pour tout arranger, le train n’a pas pu attendre l’arrivée des cars et on a donc dû prendre place dans un RailJet Express à destination de Vienne Aéroport. Le contrôleur a perdu son sang froid quand des voyageurs « légitimes » ont réclamé leur place au détriment de ceux qui étaient recueillis du fait de l’absence de leur train. J’ai ainsi dû migrer un peu, tout en restant dans le même wagon (moindre mal, finalement acceptable).
Loin du Sandwich SNCF ou du coup de fusil CFF
Entre Zurich et Landeck, le restaurant s’est excusé de ne pouvoir proposer de plats cuisinés (ils s’approvisionnent au-delà).
Par contre, depuis Ötztal, le personnel du restaurant est venu offrir ses services (à la place du voyageur en 1re classe). Les serveuses sont souriantes et efficaces.
Et les tarifs sont tout ce qu’il y a de plus acceptables (moins de 10 € pour un Gefülltes Wachauer Laibchen – succulent panini – au « vrai » jambon dans une miche de pain complet de première fraîcheur et une bouteille de 5 dl fr bière Lager). Bluffant !
Verdict : quand l’offre est bonne, le client adhère !
Frühlingsmenü (carte de saison)