Numériser les K7 audio…

Il y a quelques dizaines d’années, j’écoutais la radio à longueur de journée (ou ce qui en restait après mes occupations…). Parfois, j’enregistrais les émissions sur mon Revox B77 ou sur une platine à cassette (K7, ça ne marche qu’en français !). Pour certaines choses, j’ai aussi bénéficié à l’occasion des précieux services d’une de mes sœurs !

La numérisation qui s’est imposée depuis m’a fait renoncer à mes anciens outils et j’ai ainsi conservé des supports dont je n’étais plus à même de profiter du contenu.

Occupé à faire de la place à la cave, je suis ainsi tombé sur des dizaines de K7 pouvant receler des enregistrements intéressants, si ce n’est indispensables !

exemple d’un de ces supports (pour les nouvelles générations)

J’avais heureusement eu la bonne idée de conserver ma dernière platine à K7 (Pioneer CT-W205R).

Comme elle n’a pas de sortie Écouteurs ni Jack, j’ai acquis un câble Cinch-Jack que j’ai connecté à l’entrée micro de mon ordinateur portable. MAIS le résultat hyper saturé était inaudible !

carte audio USB Logitech

J’ai essayé de passer par l’intermédiaire d’une carte audio USB Logitech, mais ça ne résolvait pas le problème.

Mais je n’allais quand même pas m’avouer vaincu si facilement !

J’ai donc lancé des recherches sur Internet pour finir par trouver ce qui semblait une solution possible à mon problème sans me ruiner pour autant 😉

Aspect supplémentaire, il fallait être attentif à la compatibilité avec mon matériel informatique (intégralement sous Linux, Ubuntu pour être précis).

Ouf !

La solution était de passer par un convertisseur, ou plutôt par une carte audio avec connecteur USB convertissant le signal analogique en numérique.

S’il fallait débourser près d’une centaine de francs sur les sites suisses (que j’utilise presque exclusivement), j’ai cependant trouvé mon bonheur pour moins de 30 francs chez A* (pas besoin de publicité supplémentaire…).

la carte et ses divers connecteurs

Je ne vais pas décrire le processus par le détail, mais c’est assez simple :

  • Enregistrement par logiciel (dans mon cas : Audio-Recorder sous Ubuntu)
  • Traitement (découpe, filtrage du bruit, normalisation) avec Audacity
  • Export au format ogg ou opus (alternatives libres et performantes au MP3) dans Audacity.

Exemples de trésors restaurés

  • Réveil matin par l’animatrice Kriss (France Inter) :
Réveil matin par Kriss (MP3) – 2.3 Mo
Réveil matin par Kriss (MP3) – 1.6 Mo

Le même aux formats opus qualité supérieure (1.4 Mo) / opus qualité normale (0.7 Mo)

L’ours par Archibald Quartier (MP3) – 8.1 Mo
L’ours par Archibald Quartier (ogg) – 6.2 Mo

Le même aux formats opus qualité supérieure (4.2 Mo) / opus qualité normale (2.1 Mo)

Un format de fichier audio prometteur…

L’écoute des résultats de compression opus est assez époustouflante. Une forte compression maintient la qualité.

Il faudra peut-être y revenir, même si la tendance va toujours davantage vers les formats sans compression (flac, par exemple).

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