Tout informaticien ou médiamaticien (même amateur) le sait, il ne faut jamais se fier totalement à la technologie.
Dans le cas d’un site internet, la base la plus élémentaire est d’avoir une bonne stratégie de sauvegarde !
Si, dans mes premières années de tâtonnement et de programmation informatique, j’ai perdu plusieurs fois des heures ou des jours de travail à cause d’un plantage ou d’une panne, je dois convenir que je l’avais presque oublié tant l’informatique a gagné en fiabilité. Et puis…
Mercredi matin (10 mars), j’ai une alerte m’indiquant que mon blog est inatteignable. En fait, ce sont tous mes sites personnels qui sont touchés (notamment la galerie de photos).
Les sites du Syndicat des Enseignants Romands (SER) sont aussi hors ligne.
Je fais quelques recherches sur Internet et ne tarde pas à apprendre que mon hébergeur (OVH) a vu brûler une bonne partie des serveurs qu’il héberge à Strasbourg. À noter qu’OVH exploite des datacenters dans une quinzaine de lieux.
Il a évidemment fallu que ce soit celui que j’avais choisi pour sa proximité !
Il y a quatre corps de bâtiments. Un est détruit totalement, deux autres sont partiellement touchés et un a échappé au sinistre. Quoi qu’il en soit, après la lutte contre l’incendie menée par les pompiers… il faut plusieurs jours ou même semaines pour remettre en marche ce qui peut encore fonctionner ! Pour ce qui me concerne, c’est mort de chez mort, aucun espoir de récupérer les données. Il ne reste qu’à faire comme pour le chalet de la chanson : refaire mon site plus beau qu’avant !
Cela donne l’occasion de rappeler la célèbre règle des 3-2-1 en matière de sauvegarde informatique :
« Trois copies des données / Deux supports/lieux différents / Une copie hors site »
C’est sûr que si je l’avais suivie, je n’aurais pas tout perdu (ou presque) !
Certains disent qu’Internet a une mémoire d’éléphant… et bien ça dépend !
Dans le cas de mon blog, seules les amorces des articles passés auront traversé les flammes…
(*) les cinéphiles apprécieront l’allusion au film de Milos Forman