Virée saint-galloise

Comme l’automne dernier pour mon retour à Dijon, je profite d’un coup de pouce d’Airbnb qui récompense mes bons et loyaux services (Superhost).

Tant qu’à faire, j’opte pour l’exotisme indigène et planifie un saut de puce dans l’Est de la Suisse. Cela marque aussi la reprise des virées ferroviaires (billets dégriffés) adaptée à un séjour dans une ville cherchant à limiter le trafic automobile (et compliquant le parking…).

Je prends possession de mon logement en fin d’après-midi et me prépare à une balade au centre pour un repas découverte dans une institution locale : Barz (13 pts Gault et Millau).

Le restaurant Barz (en pause entre deux services)

En préparant mon voyage, j’ai lu que le restaurant propose un menu Surprise 4 plats (un peu la même idée qu’à Origine)…

J’opte pour la petite portion. Au final, ce soir-là, en fin de journée estivale (le 17 mai) et sur la terrasse, la couleur sera un peu méridionale, voire italienne :

En entrée, filet de truite grillé avec un tartare (brunoise) de légumes rouges et une salade mêlée. Je l’accompagne d’un Chardonnay du Burgenland (Autriche).

Puis, ce sont de savoureux spaghetti maison al dente avec un pesto printanier. Un Lagrein (Tyrol du Sud) boisé accompagne cette partie du repas; encore un peu vert, le vin s’ouvre assez rapidement dans son verre très large.

Le troisième plat est un ragoût de bœuf (goulasch) sur une polenta presque blanche (serait-ce la variante vénitienne ?) et des jeunes carottes cuites. Excellent !

Pour le dernier plat, j’ai le choix entre fromage et dessert.

J’opte pour le second : Boule de glace à la fève de tonka sur compote de rhubarbe et cubes de mascarpone glacé.

Le tout se conclut sur un espresso de qualité (les établissements saint-gallois où j’en ai pris en proposent d’excellents). En Suisse, dans un lieu touristique, ce menu me sera revenu à peine plus de 90 CHF, ce qui me semble raisonnable pour ce standard gastronomique.

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