Commencé la journée la tête dans les étoiles ou presque (Skyview dans le complexe du Globe) à côté de l’Arena, de la patinoire (au toit Ericsson).


Puis, croisière culturello-touristique sous les ponts de la ville (pas sur ce bateau).

Intermède dans un parc ou un crochet était organisé pour dénicher des talents : belle infrastructure, entrée libre, stands et organisation assurés par la communauté asiatique (impeccable, des jeunes circulant en permanence pour évacuer tous les déchets,…).

Fini la journée au Glenn Miller Café, restaurant-boîte de jazz. Surprise : c’est encore plus petit en vrai que ce qui est dit sur Internet (max 30 personnes). Samantha, la serveuse française a immédiatement repéré mon anglais pas si fluently que ça et on a donc passé vite fait au français. Concert ce soir : Birgitta Flick, Berlinoise au sax, Max Agnas au piano, Mauritz Agnas à la basse et Sebastian Voegler à la batterie. Les frangins (supposition) Agnas doivent faire moins de 50 ans à eux deux mais se débrouillent bien. Quant à la « vedette » du jour, elle maîtrise bien l’instrument, mais recherche trop l’originalité à mon goût (presque du jazz intello) ; quand elle laisse couler la musique dans un ou l’autre standard, on perçoit mieux son niveau.
Il y a 3 sets et on passe un plateau (à la place du chapeau) : minimum attendu de 40 SEK par set (plus ou moins 5 Frs chaque fois). Les connaisseurs diront qu’il y a tromperie sur la marchandise, car le jazz présenté est très loin de celui annoncé par l’enseigne ; on est grosso modo, au mieux dans du middle jazz, mais plutôt dans du jazz du tournant du siècle.
Qu’un lieu tel que celui-là puisse survivre à Stockholm, ça tient du miracle (au fait, la cuisine — française — semble tout à fait correct selon mes voisins de table). Pas de vin ni de bière à fort degré pour une question de patente…