La crise de la Covid a été accompagnée par son lot de nouveautés « techno » pour moi : un automate à café en grains, un vélo à assistance électrique et, après une attente due à une rupture de stocks… et à des dégâts de transport, une machine à pain !
Depuis quelque temps, je remarque que le pain est devenu hors de prix si on veut de la qualité (même sans spécialité) ou alors il n’est plus qu’une caricature de lui-même ne faisant illusion qu’au point de vue visuel (les entrées de gamme des géants orange en sont une éclatante illustration).
Au fil de mes errances sur Internet, j’ai fini par me documenter sur les machines à pain… devenues « tendance » lors du confinement.
À moins de 300 CHF la machine « haut de gamme » (certains la présentent comme la Rolls du domaine), je n’ai pas trop longuement hésité.
J’ai donc opté pour une machine Panasonic, marque éprouvée (historique même dans ce type de produits). Le modèle s’adapte aux conditions environnantes (capteur de température ambiante) et permet l’ajout décalé d’ingrédients (levure, graines,…).
En une grosse semaine, j’ai eu l’occasion de faire 3 pains très différents en suivant scrupuleusement les instructions de l’excellent manuel accompagnant la machine.
Pain complet 5 céréales
Premier essai en suivant la recette du manuel (menu 5) avec une farine 5 céréales de chez Landi (toutes mes premières tentatives sont réalisées avec leurs farines).
Le pain de 650 g est très moelleux avec une fine croûte. Dans cette première tentative, on perçoit peut-être un poil trop le sucre. Bon goût et conservation plusieurs jours sans le moindre souci.
Pain blanc avec croûte
Je poursuis mes découvertes, toujours en m’appuyant sur les recettes “officielles”. Cette fois, c’est avec de la farine blanche…
Le résultat est évidemment très léger (450 g), très moelleux, aéré. Le goût est très satisfaisant… pour ne pas dire mieux ! Dans le genre, une réussite.
Cerise sur le gâteau, le pain se conserve au-delà de 3 jours à satisfaction.
Pain à l’épeautre complet
Là encore, je suis les instructions “Épeautre et seigle” (menu 15), mais en utilisant exclusivement la farine d’épeautre. On obtient un pain de 570 g à la croûte bien marquée, de magnifique consistance et au goût très agréable.
Erreur de débutant que de vouloir jouer la carte exclusive de farine complète. Après une journée, on remarque que le pain obtenu est trop dense. Moralité : à l’avenir, partager 1/3 de farine complète et 2/3 de farine blanche (ou mi-blanche)…
Comme il vient de sortir du four, impossible de parler de sa conservation, mais il n’y a pas de raison que ça pose problème.
Verdict de la boulangerie à la maison
Après 10 jours : c’est sympa, ça sent bon dans la maison, le résultat est très satisfaisant… et on maîtrise intégralement la composition (pas d’additifs E…) !
À suivre !