Je ne connaissais absolument pas Saint-Gall et sa région avant d’y faire cette très brève incursion… Pas même un passage dans le cadre d’un cours de répétition militaire !
Ma grille de lecture romande m’a bien trompé. La ville est bien différente de ce à quoi je m’attendais (et en mieux, évidemment !).
Pour découvrir la ville, je me suis procuré une carte City Map St. Gallen dans sa version imprimée.
Plusieurs parcours sont proposés ; on peut choisir selon ses intérêts ou aussi selon le temps à disposition.
J’ai opté pour le circuit standard Stadtspaziergang qui égrène les lieux d’intérêt. Les photos de la galerie suivent donc cette logique.
Tout commence à l’Office du tourisme, tout près de la Gallus Platz, et s’y termine après un parcours dans le sens des aiguilles d’une montre (S-W-N-E-S).
La place rouge délimite un quartier entier d’immeubles (surtout administratifs) appartenant à la banque Raiffeisen.
Globalement, même si l’Abbaye a été établie au 8e siècle, la plupart des immeubles datent du 19e ou même du 20e siècle.
Comparée à Neuchâtel, on a affaire à une ville relativement jeune (la cathédrale date du 18e alors que la collégiale de Neuchâtel a été consacrée au 13e !).
Cette matinée de promenade à travers la ville m’a ouvert l’appétit. J’entre dans le restaurant vietnamien Lansin. Pas de terrasse, mais il fait agréablement frais à l’intérieur.
Outre la vente à l’emporter, on peut manger sur place. Je saisis l’offre mentionnée dans la devanture : un bufffet à 19.50 CHF.
Riz blanc ou cantonnais, nouilles, beignets, légumes sous divers conditionnement, viande de poulet, bœuf ou porc en sauces (même du tofu).
Au bout du compte un très bon repas à moins de 30 CHF, minérale et (bon) café compris…
Je consacre ensuite une bonne partie de l’après-midi à visiter la célèbre bibliothèque de l’abbaye de St-Gall. Il est interdit de photographier à l’intérieur (où on doit même enfiler des patins/chaussons pour préserver le sol marqueté). Voici donc l’entrée au sud des bâtiments de l’abbaye :
À mon humble avis, la location d’un audioguide s’impose (5 CHF). Comme les sociétaires Raiffeisen ont l’entrée offerte, ce serait bête de se priver !
Après cette intense journée culturelle, je conclus mon séjour à une table d’une (autre) institution locale : le restaurant Brauwerk.
Il s’agit d’une brasserie au double sens du terme (bistrot populaire et petite brasserie locale, même si elle vend pour l’essentiel les breuvages de Schützengarten).
L’établissement est hyper couru, pas forcément pour y manger, mais aussi pour y boire des bières en compagnie. Le contenu des assiettes est excellent, quoique un peu cher.